• [Texte réécrit] Alison.

    Note de début : Il faut savoir que cela vient d'un vieux perso raté, et que malgré ça, l'écrit fut écrit pour un but personnel. Je rangerais surement les écrits personnels en dehors de cette rubrique dans une prochaines mise à jour .

    Alison marchait dans le couloir d'un pas hésitant. Chose rare pour elle, mais apprendre que son "meilleur ami" est aussi ici, et qu'elle n'a plus de souvenirs de lui, était la chose la plus cruelle qu'elle avait faite, depuis qu'elle s'est réveillée de sa salle blanche, branchée de toutes parts, et de ces personnes, qui la regardaient avec pitié. Elle a du apprendre à lire, à écrire, à parler, à marcher.

     

    Elle avait du tout réapprendre, malgré tout, son côté sauvage était toujours là, et la hantait quelques fois, puisqu'on ne lui a pas appris les émotions.

     

    Ah, les émotions, qu'est ce que c'était réellement ? Était-ce la cause de son mal au coeur ?

     

    Elle ne savait pas, elle était perdue. Elle avait tout perdu de toute façon, presque rien ne lui apportait maintenant, elle en avait conscience, et elle s'en fichait.

    Pas vraiment, se corrigea t'elle. La mort d'Aiden fut bien trop horrible pour elle. 

     

    Son coeur fut déchiré, brûlé. D'une douleur sèche, atroce, la réduisant en miette. Puis au final, un hurlement. Déchirant le silence dans la pièce. Brûlant sa gorge. 

     

    Elle avait perdu ses repères, ses objectifs, et la seule personne qui tenait à elle.

    Et elle pensait qu'elle tenait à lui, non, elle était sûre de cela.

     

    Ce serrement au coeur n'était pas bon, non, surtout pour la personne qui faisait encore ressentir cette douleur .

    Alison n'aimait pas cela, elle devait y remédier, par tous les moyens. Pour qu'elle puisse être enfin qui elle est, pour qu'elle puisse enfin vivre sans être enchaînée, lacérée par une douleur constante. Elle devait mettre fin à cet obstacle. Préférant être vide que ressentir quoi que ce soit. Décidant d'elle même sa propre déchirure, non pas qu'elle soit masochiste, mais elle voulait fuir. Fuir de ses problèmes. Moins elle ressent, mieux elle se porte.

    Arrivée à sa chambre, elle s'assit à son bureau parsemées de trous.
    Trous fait par des griffures, ou des couteaux. La jeune femme ne voulait pas savoir ce qu'il s'était passé dans cette chambre avant elle.

    Son visage pourtant si neutre, s'était tordu par la douleur et la rage, faisant pétiller ses prunelles écarlates d'une lueur destructrice.
    Elle n'était pas folle, juste... Dangereuse. Très dangereuse.

    Son coeur la déchirait, la brûlait, se serrait, l'étouffant petit a petit par le désespoir.

    Malgré son désespoir soudain, la rage et la folie gagnait la partie. Ses yeux secs, dont la lueur était rongée par la folie, glissait sur les murs de cette chambre de couleur froide.

    Elle avait trouvé comment elle allait y remédier. Remédier à tout ça. 

    Que la fête commence.

    ~~~~~~
    Note de fin : J'ai effacé des passages de ce vieux texte, que je trouve tout simplement désagréable et inutile. J'ai réécrit ce qu'il me tenait le plus à coeur, mais je n'ai pas trop touché au texte non plus, pour garder "les sentiments avec lesquels je l'ai écrit" on va dire. C'est peut être incohérent, mal formulé, et je m'en excuse. C'est un peu embarrassant de poster ça ici, mais j'avais envie de vous le partager. 

     


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